vendredi 29 février 2008

Bert Monroy

Bert Monroy
(en) peintre photoréaliste

via Lost in Anywhere

what is a hero

Philip Zimbardo in Wired :

Wired: You've said that the way to prevent evil actions is to teach the "banality of kindness" -- that is, to get society to exemplify ordinary people who engage in extraordinary moral actions. How do you do this?

Zimbardo: If you can agree on a certain number of things that are morally wrong, then one way to counteract them is by training kids. There are some programs, starting in the fifth grade, which get kids to think about the heroic mentality, the heroic imagination.To be a hero you have to take action on behalf of someone else or some principle and you have to be deviant in your society, because the group is always saying don't do it; don't step out of line. If you're an accountant at Arthur Andersen, everyone who is doing the defrauding is telling you, "Hey, be one of the team."Heroes have to always, at the heroic decisive moment, break from the crowd and do something different. But a heroic act involves a risk. If you're a whistle-blower you're going to get fired, you're not going to get promoted, you're going to get ostracized. And you have to say it doesn't matter.Most heroes are more effective when they're social heroes rather than isolated heroes. A single person or even two can get dismissed by the system. But once you have three people, then it's the start of an opposition.So what I'm trying to promote is not only the importance of each individual thinking "I'm a hero" and waiting for the right situation to come along in which I will act on behalf of some people or some principle, but also, "I'm going to learn the skills to influence other people to join me in that heroic action."

dimanche 24 février 2008

les liens du jour

Chickensaurus Skeleton (Geekdad from Wired.com)
(en) reconstituer le squelette d'un poulet après le diner. Un jeu génial pour les enfants (et éducatif)!

Jehsong Baak - Photographe
(photo) noir et blanc sombre et granuleux, jeux sur les contrastes et la lumière

How towns are redesigned as gyms (BBC News)
(en) comment les nouveaux équipements urbains nous incitent à faire plus d'exercice

Le nouveau zoo de Vincennes (Beckmann N'Thepe)
(fr) réaménagement du parc zologique, vu comme ça, ça à l'air vraiment cool.

la photo du dimanche

Une fois n'est pas coutume, ceci est une image prise sur Google Earth, une image de satellite donc. C'est, vu à 30 km du sol environ, le Canyon de Chelly en Arizona. Pourquoi cette image de cet endroit particulier? D'abord pour partager mon admiration pour la technologie qui fait que de ma chaise dans mon appartement du 18ème arrondissement de Paris je peux afficher cette image de satellite sur mon ordinateur, la copier et l'arranger un peu avec un logiciel de traitement d'image et ensuite la publier sur mon blogue (lui-même hébergé en Californie!). Tout ça m'ayant pris 15 minutes tout compris. Pour moi qui suis né à la fin des années 50, âge où il fallait encore s'adresser à une opératrice quand on voulait téléphoner, âge où il n'y avait qu'une seule chaine de télé en noir et blanc, âge où aucun satellite n'avait été envoyé graviter autour de la terre, faire tout ce que je viens de faire est simplement merveilleux. Je suis en admiration constante pour toutes les inventions de la modernité. Ensuite je trouve que cette image est belle, j'aime les formes, les couleurs, c'est le désert, une terre nue sur laquelle toute une vie s'est adapté aux conditions difficiles. Les hommes (les amérindiens en l'occurrence) vivent encore dans les interstices de cette terre, dans les vallées profondes où il y a un peu de cet élément indispensable à la vie : l'eau. Enfin parce que je suis allé il y a quelques années à Canyon de Chelly et que j'en ai gardé le souvenir d'une indicible beauté. Beauté géologique, beauté du paysage, de la pierre, de la rare végétation, beauté du ciel immense du Sud-Ouest Américain.

climat

Ça sent le printemps! Encore un mois...

samedi 23 février 2008

pour solde de tous liens

Dyatlov pass accident (Wikipedia)
(en) étrange accident de randonneurs dans l'Oural, digne des X-Files

William Gibson on the Past and Future (DISCOVER Magazine)
(en) intéressante inerview

lowercase L
(en) traque du l minuscule employé dans un mot en majuscule

Traumatic anal intercourse with a pig
(en) franchement quelle idée! donne un cours de zoologie intéressant.

dévotion

Les extérieurs (et même quelques intérieurs) de la série Twin Peaks, tels que filmés & aujourd'hui!
Un blogue génial.
Etat de Washington, région de Snoqualmie, North Bend & Great Falls...


L'hôtel de Ben Horne, le Great Northern et la chute.

La maison de Laura Palmer, aujourd'hui.

redresseur de torts


Du génial xkcd, évidement. C'est tout à fait ça!

on aime les gratte-ciels

Via BLDGBLOG, ce qui sera peut être le plus haut gratte-ciel du monde : 1600 m de haut, le double de la plus haute tour, la Burj Dubai Tower. Okay, ce n'est encore qu'un projet et on ne sait pas où cette tour sera construite, si elle est construite.

vendredi 22 février 2008

indemne

"On ne sort pas indemne de...", cette phrase est quasiment obligatoire quand un blogueur (ou un journaliste) critique quelque chose. C'est devenu un lieu commun. Et ça m'agace, ça m'agace...!

mercredi 20 février 2008

tumblelog

Le Mini-blog (sur le coté) est en panne alors voici quelques liens (mode tumblelog) :

John Gruber sur le MacBook Air :
The key to understanding the appeal of the Air is that you’ve got to stop thinking about technical specs as the primary factors. Here’s an analogy: the MacBook Air is like a sporty convertible coupe. You buy one not for practical reasons, but because it is satisfying to own something beautiful and clever and fun.

Six principles to making new things :
I like to find (a) simple solutions (b) to overlooked problems (c) that actually need to be solved, and (d) deliver them as informally as possible, (e) starting with a very crude version 1, then (f) iterating rapidly.

Top 5 Ways to Hack the Surface of the Earth
If we can hack Wiis and iPods and old Segas, make garage door openers into mobile phones and cause elevators to run backwards -- or turn upside-down, or do whatever it is that elevator hacks are supposed to do -- then could we also hack the surface of the earth? Could we hack geology? Could we use plate tectonics to re-direct whole island chains, color rocks, print cities out of magma, and build mountains where mountains have no right to be?

Extrema is a powerful visualization and data analysis tool that enables researchers to quickly distill their large, complex data sets into meaningful information.

Asleep beneath the northern lights : aurores boréales...

le pauvre Paris

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Rue Stephenson (18ème)

Le quartier de la Goutte D'or est peut-être un des plus pauvres de Paris. Son nom vient du fait qu'ici, il y a deux siècles environ il y avait des vignes et des vignerons pour faire du vin (la goutte d'or était celle du vin), les pentes de la colline de Montmartre étaient ici légères et bien exposées, maintenant il y a de pauvres immeubles, des meublés miteux, des bistrots plutôt sinistres, de petites boutiques qui vendent des produits de première nécessité, des légumes africains, des Internet-cafés glauques... Au carrefour du Château Rouge, sur le boulevard Barbès, à l'orée du quartier de la Goutte D'Or, s'élevait dans le temps un manoir aux murs peints en rouge, sur les pentes de Montmartre. Aujourd'hui il y a un KFC, un marché africain très prisé par les connaisseurs, des dizaines de vendeurs à la sauvette de produits plus ou moins bien acquis. Urbaine déréliction.

un bistrot

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Bistrot rue Stephenson (18ème)


Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur un' place,
L'est un vieux bistrot
Tenu pas un gros
Dégueulasse.

Si t'as le bec fin,
S'il te faut du vin
D' premièr' classe,
Va boire à Passy,
Le nectar d'ici
Te dépasse.

Mais si t'as l' gosier
Qu'une armur' d'acier
Matelasse,
Goûte à ce velours,
Ce petit bleu lourd
De menaces.

Tu trouveras là
La fin' fleur de la
Populace,
Tous les marmiteux,
Les calamiteux,
De la place.

Qui viennent en rang,
Comme les harengs,
Voir en face
La bell' du bistrot,
La femme à ce gros
Dégueulasse.

Que je boive à fond
L'eau de tout's les fon-
tain's Wallace,
Si, dès aujourd'hui,
Tu n'es pas séduit
Par la grâce.

De cett' joli' fé'
Qui, d'un bouge, a fait
Un palace.
Avec ses appas,
Du haut jusqu'en bas,
Bien en place.

Ces trésors exquis,
Qui les embrass', qui
Les enlace ?
Vraiment, c'en est trop !
Tout ça pour ce gros
Dégueulasse !

C'est injuste et fou,
Mais que voulez-vous
Qu'on y fasse ?
L'amour se fait vieux,
Il a plus les yeux
Bien en face.

Si tu fais ta cour,
Tâch' que tes discours
Ne l'agacent.
Sois poli, mon gars,
Pas de geste ou ga-
re à la casse.

Car sa main qui claqu',
Punit d'un flic-flac
Les audaces.
Certes, il n'est pas né
Qui mettra le nez
Dans sa tasse.

Pas né, le chanceux
Qui dégèl'ra ce
Bloc de glace.
Qui fera dans l' dos
Les corne' à ce gros
Dégueulasse.

Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur un' place,
Une espèc' de fé',
D'un vieux bouge, a fait
Un palace.

Le grand, l'impérissable, le génial Georges Brassens.

vertical

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Rue de Jessaint (18ème)

Nouvelle journée d'art oratoire. L'attitude, le regard, la voix. On a travaillé tout ça. Je comprends mieux pourquoi, dans le bouddhisme zen par exemple, on insiste sur la posture, qu'il faut qu'elle soit parfaite, qu'on soit bien droit, vertical, la tête tenue par un fil invisible qui part du chef vers le ciel, même si c'est peu naturel et même si c'est douloureux (au début) et même si on pense qu'une discipline spirituelle ne concerne que l'esprit, à priori. Le zen et la psychomotricité enseignent que l'esprit n'est pas séparé du corps. Quand on est déséquilibré du corps on l'est aussi dans sa pensée. Il suffit de voir les gens qui hésitent, qui cherchent leurs mots, à ces moments là, s'ils sont debout, ils se balancent d'un pied sur l'autre, ils cherchent leur équilibre. Et puis l'allure aussi. Etre vertical, un peu cambré, ça a de l'allure, on le sait, on le voit, ça permet aussi de libérer la voix, la colonne d'air, ça porte plus loin. Et la voix du fond du palais est tellement plus belle, plus ronde, plus ample que la voix nasillarde de celui qui parle avec ses fosses nasales, comme la plupart d'entre-nous. Cette journée était passionnante, j'en suis sorti enrichi et avec l'envie de faire du théâtre...

Et je suis revenu à pied, toujours espanté par cet immeuble sur la corde raide, à la Goutte D'Or.

l'homme qu'il faut

Je suis très content de cette nouvelle, vraiment très content!

mardi 19 février 2008

urban jazz

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Rue de la Goutte D'or
Notes noires, notes blanches, notes bleues

interdit d'interdire

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rue Stephenson (18ème)

Les chats libertaires choisissent la liberté, on ne peut pas leur interdire.

matin bleu néon

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Rue Stephenson, 18ème

Journée en stage d'Art Oratoire, j'apprends le souffle, le diaphragme, la ceinture abdominale, que l'orateur a un corps et qu'il exprime autant avec ce corps qu'avec sa voix, j'apprends qu'il faut savoir raconter une histoire, storytelling dit-il. Et me voilà obligé de raconter une histoire. J'aime ça et il paraît que ça se voit.

l'attaque des cônes

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Ca donne envie de jouer aux quilles...
Regardé la télé ce soir : une émission sur la Résistance et la fin de Jurassic Park. Hum.
Maintenant au lit.

lundi 18 février 2008

en direct de l'igloo

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Place Bienvenüe, la patinoire

Beau temps frais, ça va durer combien de temps encore? On chasse les humeurs grincheuses, on met fin aux vieuxconneries, on part du bon pied, on est lundi, les jours rallongent. Productivité moyenne mais pas mal tout de même pour un lundi.

J'ai bien peur que la mort d'Henri Salvador ne me touche plus que celle de Robbe-Grillet. "Il était considéré comme le pape du Nouveau Roman" dit la télé. Le pape, vraiment? Je rippe du Jazz, le lecteur de CD fait un drôle de bruit. Dans le métro lu "Années" de Annie Hernaux, faillit rater ma station, j'étais plongé dans ma lecture.

De toute évidence j'agace quelqu'un avec mes billets un peu politiques. Quelqu'un qui ne dit pas son nom mais que j'agace c'est certain. Je me demande toujours pourquoi les gens qui sont agacés par ce que j'écris continuent à lire mon blogue. Par masochisme? C'est dingue, j'ai 15 lecteurs et il y en a un que j'agace.

prédictions de Rabelais

Ceste année les aveugles ne verront que bien peu, les sourdz oyront assez mal : les muetz ne parleront guières : les riches se porteront un peu mieulx que les pauvres, & les sains mieulx que les malades.
Plusieurs moutons, boeufz, pourceaulx, oysons, pouletz & canars, mourront & ne sera sy cruelle mortalité entre les cinges & dromadaires.
Vieillesse sera incurable ceste année à cause des années passées.

Ceulx qui seront pleureticques auront grand mal au cousté, ceulx qui auront flus de ventre iront souvent à la celle percée, les catharres descendront ceste année du cerveau es membres inferieurs. Le mal des yeulx sera fort contraire à la veue, les aureilles seront courtes & rares en Guascogne plus que de coustume.

Et regnera quasi universellement, une maladie bien horrible, & redoubtable : maligne, perverse, espoventable et mal plaisante, laquelle rendra le monde bien estonné, & dont plusieurs ne sçauront de quel boys faire fleches, & bien souvent composeront en ravasserie, syllogisans en la pierre philosophalle & es aureilles de Midas. Ie tremble de peur quand ie y pense, car ie vous diz quelle sera epidemiale & lappelle Averroys vii colliget. faulte d’argent.


Rabelais


(trouvé sur le site de François Bon : publie.net)

dimanche 17 février 2008

lucidité

Je suis en mode vieux-con en ce moment.

petites joies

Je ne résiste pas à toutes les conneries de la vie moderne mais mon mode de vie me permet de me tenir à l'écart des plus épouvantables : les anniversaires d'enfants, les vacances à Center Park, le magasinage du Samedi à Carrefour et du dimanche chez Ikéa, les traites pour le pavillon de banlieue, les fêtes de quartier, les réunions parents-professeurs, le nettoyage de la voiture, etc.

la photo du dimanche


--, première mise en ligne par Jean Ruaud.

samedi 16 février 2008

mortifère

L'idée du Souverain de faire porter à chaque enfant de CM2, la mémoire d'un enfant mort pendant la Shoa est évidement grotesque et stupide et présente toutes les apparences du piège à crétins. Moi c'est à l'école que j'ai appris l'extermination des juifs d'Europe, grâce à l'instituteur. Je devais avoir dix ans et j'étais donc au CM1 (à l'époque on disait en huitième) et ça m'avait tellement frappé qu'aujourd'hui je me souviens encore des circonstances exactes dans lesquelles l'instituteur nous avait appris ce fait historique. Plus tard j'ai vu Nuit et Brouillards, au collège encore, et j'en ai fait des cauchemars pendant des mois et je me souviens que j'évitais de regarder la photo d'un libéré des camps de concentration dans mon livre d'histoire tellement cette photo d'un être humain décharné au regard fou de souffrance, m'horrifiait. Alors j'imagine ce que ça m'aurait fait, à dix ans, de prendre en charge la mémoire d'un enfant mort pendant cette horreur de l'Histoire. Il est tout simplement grotesque d'en rajouter dans le pathétique et l'émotion plutôt que de tenter encore et encore d'informer, de faire grandir la connaissance de l'Histoire chez les enfants. Il est idiot de vouloir faire porter à un enfant de dix ans le poids d'une telle horreur, une telle responsabilité. Imposer l'émotion plutôt que la connaissance est une mesure totalitaire. Elle est privative de la liberté de juger en toute connaissance de cause. Bien loin de lutter contre la judéophobie cette idée, si elle est appliquée (ce dont je doute fortement, je pense que le Souverain cherche à ce qu'on parle de lui tout le temps, même en mal), la renforcera et attisera ce qu'on appelle (bien mal) la concurrence mémorielle.
A voir les idées qu'il exprime, son comportement et ses dernières décisions, je suis en train de me demander si on n'a pas porté un dingue au pouvoir, finalement.

dimanche 10 février 2008

entendu

Entendu, hier, sur les marches de l'Esplanade du Sacré-Coeur :
Un chanteur de rues qui s'accompagne à la guitare et capte l'attention d'un assez vaste public assis sur les marches, déclare : "and now if I may ask you to remember to leave the singer some money?", un jeune homme traduit : "y d'mande d'l'oseille".

la photo du dimanche


Paris, scène de rue à Montmartre, première mise en ligne par Jean Ruaud.

Scène de rue à Montmartre, rue Sainte-Rustique exactement

Je suis en teeshirt, chez moi, la fenêtre ouverte, y'a plus d'saisons ma bonne dame!

samedi 9 février 2008

On a gagné!


Paris, téléspectateurs, première mise en ligne par Jean Ruaud.

En revenant de ma promenade à Montmartre, je suis tombé sur cette scène de bar où les clients sont fascinés par le match de rugby France - Irlande.

tomate stréssée

Je ne résiste pas à faire part de cet article du Figaro :
(une) étude réalisée par une équipe de chercheurs de l'université de Clermont-Ferrand montre qu'après seulement dix minutes d'exposition aux ondes électromagnétiques d'un téléphone portable, les tomates sécrètent une molécule du stress bien connue des biologistes, et qui n'apparaît que lorsque les végétaux sont abîmés.

Ah! Je me disais bien aussi qu'il n'était pas normal que je sois aussi stréssé quand on utilisait un téléphone mobile près de moi!

entendu en passant

Hier à la FNAC St Lazare, une dame âgée demande à la vendeuse du rayon livres sur l'informatique, un livre sur Tiger (taïgueure) parce qu'elle veut s'y initier avant de passer à Leopard (léopar) mais comme elle a un peu peur de Leopard elle voudrait tout savoir de Tiger avant. C'était touchant.

contradictions

Il faut lire absolument cette chronique de Christian Salmon sur les élections américaines, dans Le Monde. C'est à la fois très intelligent et très bien écrit. L'auteur de Storytelling y déconstruit l'histoire des élections présidentielles, l'histoire que chacun raconte à ses électeurs et l'histoire qu'ils sont sensés croire.

Tout ça me fait penser que la chute du Souverain dans les sondages de popularité est peut-être liée au fait qu'il a essayé de nous raconter deux histoires à la fois : la bonne vieille histoire de Henri Guaino du petit qui y arrive à force de travail et l'histoire du tout puissant amoureux du top-model. Ces deux histoire se sont télescopées en quelque sorte. Et puis Sarkozy n'a cessé, depuis qu'il est élu, d'afficher une vie luxueuse, entouré de peoples, clinquante, auto-satisfaite, tout en déclarant que les caisses étaient vides et qu'il n'y pouvait rien. Tout cela est en complète contradiction avec l'histoire qu'il raconte sous l'inspiration de Guaino. Le raconteur perd de sa crédibilité. D'où sa chute.

jeudi 7 février 2008

sick tuesday

Hier j'étais malade. Mal aux tripes. Ca a démarré juste après le déjeuner et ça a été de mal en pis jusqu'au soir. J'ai dû manger quelque chose de pas frai. Je me suis couché à neuf heures un quart sans dîner, sans même ouvrir mon ordi. Vers onze heures le mal aux tripes est passé. Dormi dix heures. Encore un peu dérangé aujourd'hui mais la patate quand même.

Comme vous le savez déjà le super-tuesday n'a rien donné coté Démocrate, Hillary et Barack sont toujours au coude à coude. Il commence à se dire que ça pourrait être ainsi jusqu'à la convention et que le candidat ne serait désigné qu'à ce moment là. Coté Républicain c'est plus clair, surtout qu'aujourd'hui Mitt Romney a jeté l'éponge. Huckabee ne fait pas le poids. John McCain sera donc, très probablement, le candidat Républicain en novembre. Dans les sondages, en cas d'opposition McCain / Clinton, c'est McCain qui l'emporterait, si c'était McCain / Obama, ce dernier aurait un léger avantage...

mardi 5 février 2008

super tuesday

Donc c'est parti pour le super-tuesday, 24 Etats votent sous des formes diverses (suffrage universel ou caucus) pour élire les délégués qui les représenteront aux conventions des partis Républicain et Démocrate chargées de désigner le candidat de chaque parti aux élections présidentielles de novembre 2008. Chaque délégué se présente pour l'un ou l'autre des candidats, lors de la convention le candidat qui aura le plus de délégués aura gagné. Ca c'est pour la théorie (et je simplifie), en pratique on devrait connaître le candidat de chaque parti à l'issue de la journée de scrutin d'aujourd'hui. On devrait... parce que cette année les candidats sont au coude à coude et il faudra peut-être attendre d'autres primaires pour les départager. Rappelons qu'il faut 2025 délégués pour être certain d'être élu. Le nombre de délégué est proportionnel à la population de l'Etat. Coté Démocrate la désignation des délégués se fait à la proportionnelle, coté Républicain la désignation des délégués se fait selon le principe du "winner takes all" (le gagnant gagne tous les délégués).

A ma gauche, donc, Hillary Rodham Clinton, 60 ans, femme de l'ex-président Bill Clinton, sénateur des Etats Unis pour l'Etat de New York depuis 2000 et Barack Hussein Obama, 46 ans, d'origine américano-kényane (mais né aux Etats Unis), sénateur des Etats Unis pour l'Etat de l'Illinois depuis 2004 (avant il était membre du sénat de l'Illinois). A ma droite John Sidney McCain III, 71 ans, sénateur des Etats Unis pour l'Etat d'Arizona depuis 1986, vétéran de la guerre du Vietnam (il était pilote, abattu, il a été prisonnier pendant 5 ans et demi dans les camps nord-vietnamiens) et Willard Mitt Romney , 60 ans, ancien gouverneur de l'Etat du Massachussets, homme d'affaires, mormon.

A gauche c'est l'incertitude, à droite McCain est favori.

Mon pronostic : Hillary Clinton et John McCain.

dimanche 3 février 2008

la photo du dimanche

ROPES

A Brest, Finistère

(Je détestais la photo d'hier, alors j'ai changé, j'ai le droit!)

no cure for love

I'm aching for you baby
I can't pretend I'm not
I need to see you naked
In your body and your thought
I've got you like a habit
And I'll never get enough
There ain't no cure,
There ain't no cure,
There ain't no cure for love

There ain't no cure for love
There ain't no cure for love
All the rocket ships are climbing through the sky
The holy books are open wide
The doctors working day and night
But they'll never ever find that cure for love
There ain't no drink no drug
(Ah tell them, angels)
There's nothing pure enough to be a cure for love


Leonard Cohen (I'm your man)


free music


la cour

Donc notre Souverain a épousé la Comtesse de Bruni aujourd’hui en son palais de l’Elysée. Un mariage en catimini, aucun membre de la Cour n’était là, seule la famille et les témoins des mariés étaient invités. Ces témoins étaient parait-il l’éminence grise Bazire, un roturier ami du Souverain et Madame Agostinelli, marquise de Prada. C’est le maire du 8ème arrondissement, mandé par le Souverain, qui a dévoilé la nouvelle à la presse aussitôt en émoi. De vilaines rumeurs courent sur la Comtesse de Bruni dans les salons germanopratins, les méchantes langues disent que sa beauté n’est point naturelle mais le fruit de quelques coups de bistouris bien placés. On dit que c’est une gourgandine, une intrigante et une Merteuil. Nous n’en croyons rien, évidement.

vendredi 1 février 2008

Hallo!


Hallo!, première mise en ligne par IreneKaoru.

Un adorable paresseux, oui un paresseux (sloth en anglais) avec son air d'alien ahuri!

gros sous

Barack Obama et Hillary Clinton ont fait assaut d'amabilités hier soir lors du débat des candidats Démocrates. C'est bien connu, les électeurs n'aiment pas les attaques personnelles et les publicités négatives. Alors pour faire oublier leur précédent débat télévisé, les deux candidats ont été aimables et positifs. Tout le monde se prépare pour le super-tuesday et lance ses forces dans la bataille. Et la bataille est essentiellement financière. Les candidats ont besoin de beaucoup d'argent pour payer des publicités télévisées onéreuses, des banques d'appels téléphoniques pour inciter les gens à voter pour eux, des sondages, des meetings et des déplacements en avion d'un bout à l'autre du pays, payer employés, consultants, merchandizing, etc. Dans ce petit jeu où il est absolument essentiel de ramasser des fonds, Barack Obama se révèle très bon, il aurait ramassé 32 millions de $ en janvier de la part de 170 000 donateurs d'après le Washington Post. Obama a lancé une campagne publicitaire télévisée dans chacun des 24 Etats qui participent au super-tuesday alors qu'Hillary Clinton ne fait de la pub télévisée que dans 12 Etats. Le Washington Post raconte aujourd'hui qu'alors qu'il était très bas dans les sondages, John McCain, favoris maintenant, a été obligé de faire un emprunt de 3 millions de $ en prenant une assurance vie pour couvrir la banque et en donnant en garantie la liste de ses futurs généreux donateurs. Mitt Romney et McCain se détestent paraît-il. Romney lance une campagne de publicité pour entre deux et trois millions de $, d'après le Washington Post, pour contrer McCain et dénoncer son penchant supposé pour la gauche, quand on sait que ramené à la situation française Obama, le candidiat le plus à gauche, est comparable en opinions à Sarkozy, on voit ce que peut donner le droitisme de Mitt Romney!