mardi 28 novembre 2006

en résonnance


404, originally uploaded by Jean Ruaud.

Les week-ends sont trop courts surtout quand on n'aime pas le dimanche...

Joie! Firefox marche parfaitement bien maintenant. Suffisait de changer de profil. IE7 est une merde, et Mozilla (la suite) commence à vieillir et est un peu lourdingue. Joie! Donc.

Chic! La fête de Noël s'annonce bien. Tout le monde devrait être là.

Shore was the Atget of the parked car. He did with parked cars what the Parisian photographer did with park benches: he made them not symbolic but merely present. His photographs are filled with their simple weight and presence. Nothing is more omnipresent in New York than those silent cars in rows and rows on city streets and lots—nothing would seem to a Martian more integral to the look of New York. Yet they are a part of our landscape that we not only reject but ride right by. We don’t even think of them as ugly; we just don’t know they’re there, except when we rent a car and circle the block for hours, searching for a space, in sudden resentment of their hulking, stolid presence. Shore makes their presence something precise and quietly haunting. They’re our homes, waiting for us as patiently as soldiers’ wives.

C'est un extrait d'un remarquable article d'Adam Gopnick du New Yorker sur un photographe méconnu mais génial : Jerry Shore.

"La photographie est une discipline analytique, c'est de l'accumulation, ce sont des faits en résonance."
Stephen Shore.

Ce matin avenue de Clichy : trois vieilles dames marchant de front et occupant tout le trottoir. Cheveux blancs impeccables, reflets bleutés. Apparaît un pigeon volant comme une fusée, paniqué par le fait étrange qu'il a un sac en plastique collé (attaché?) à l'empennage. Le pigeon vole dans tous les sens, d'un coté à l'autre de l'avenue. Je me demande comment ça va se terminer pour lui cette histoire de sac attaché à la queue.

Pas d'eau chaude dans l'immeuble ce matin...

En prenant mon petit déjeuner, vu un quadriréacteur volant assez bas, en approche de Roissy, passer juste perpendiculairement à mes fenêtres. Phares brillants sous les ailes. Pensé aux passagers, aux pilotes et comme ça doit être cool de survoler Paris dans le matin rose. Je trouve ça très beau un avion civil gros porteur, je suis toujours ému quand j'en vois un de près, ému et plein d'admiration.

jeudi 9 novembre 2006

Mois de la photo


still life, originally uploaded by Jean Ruaud.

Mois de novembre, mois de la photo à Paris, choix subjectif d'expos :
Sans oublier l'expo Robert Doisneau à l'Hôtel de Ville de Paris.

Qu'y a-t-il à voir à Lisbonne?


suspended, originally uploaded by Jean Ruaud.

La victoire des Démocrates aux États Unis (à la Chambre des représentants et probablement aussi au Sénat) fait vraiment du bien, après la déception de novembre 2004. Et la nouvelle que l'infâme Donald Rumsfeld a démissionné est accueillie avec joie!
Sans ça la journée aurait été vraiment morne. Pas de lumière, pas d'oeil photographique aujourd'hui, le ciel gris bas et lourd et une certaine lassitude générale, un agacement latent envers pas mal de choses au travail... Une journée sans. Pourtant ce soir un peu d'éclairage : ma commande Fnac a enfin été expédiée (je me suis fait un petit cadeau photographique), et l'envie de relancer un peu ce blogue (formule légèrement différente, vous verrez, j'espère).

C'est le mois de la photo, ici à Paris, et promis j'en parle demain, j'ai du pain sur la planche.

Je suis plongé dans "Making Comics" de Scott McCloud, ce type est génial, tout simplement génial. C'est son troisième livre sur les comics, une bédé sur la bédé, une méta-bédé, et c'est excellent comme les deux premiers. Et puis viennent de sortir deux poches de mon photographe préféré, Raymond Depardon, "La colline des Anges", sur le Vietnam (1972 - 1992) avec Jean-Claude Guillebaud et "la solitude heureuse du voyageur" précédé de "Notes". Enfin je me suis acheté "Autoportrait" d'Édouard Levé (écrivain et photographe).

Dans le registre "anecdotes" : Y. m'a appelé Lundi matin sur mon portable à 8h35 exactement -- j'étais dans le train pour Reims -- pour me demander textuellement : "je suis à Lisbonne toute la journée en attendant mon avion pour Luanda ce soir, qu'est-ce qu'il y a à voir à Lisbonne?" Le temps que je me réveille et que je réfléchisse, euh, voyons, tu peux aller visiter Bélem, le monastère des Jéromynes, le Castelo Sao Jorge, l'Alfama, la Baixa et l'Elevator Sao Justa, le Bairro Alto... Il me dit "bon, si je dis au taxi qu'il m'amène en centre ville, ça ira?", je dis "oui, oui, tu aviseras...", "bon, merci beaucoup, salut mon oncle, à plus", et il raccroche! J'aime beaucoup Y.